Merci Emi pr etre interecé de ce sujé,et je te donne qq info sur Le statut actuel;
Estimation de la répartition des personnes séropositives fin 2003À partir de l’année 2002, le sida est considéré comme une pandémie globale, ne montrant aucun signe de ralentissement. Il est probable que le nombre total de victimes du sida sera comparable à celui d’autres calamités telles que la peste noire.
Les derniers chiffres fournis par le rapport Onusida 2005 estiment à
40,3 millions, le nombre de personnes séropositives dans le monde.
5 millions, le nombre de personnes nouvellement séropositives en 2004.
3,1 millions, le nombre de personnes mortes du sida en 2004.
ce qui porte à plus de 25 millions le nombre de morts depuis le début de la maladie en 1981.
L’épidémie s’étend en Asie rapidement (plus d’un million de personnes ont été nouvellement contaminées dans cette région) et poursuit son expansion en Europe orientale. En s’étendant aux pays les plus peuplés du monde, elle peut avoir des conséquences potentiellement catastrophiques. Alors que dans les premières années elle touchait principalement les consommateurs de drogues injectables, les hommes homosexuels et travailleurs sexuels ainsi que leurs partenaires, ce n'est plus le cas aujourd'hui où la majorité des contaminations sont hétérosexuelles.
Dans les pays occidentaux, le prévalence de la séropositivité a quelque peu diminué, grâce aux campagnes de sensibilisation. Néanmoins, parmi certaines parties de la population telles que les jeunes homosexuels, le taux d’infection montre de légers signes d’un possible retour à la hausse. Cela constitue un problème majeur pour les professionnels de la santé publique. Le sida demeure également extrêmement problématique en ce qui concerne les prostitué(e)s et les toxicomanes. Le taux de décès a considérablement chuté, suite à l’utilisation de combinaisons (souvent appelées cocktails ou trithérapies) de médicaments anti-VIH ; ces traitements, bien qu’onéreux, se sont avérés relativement efficaces pour empêcher la maladie de s’aggraver chez un patient, sans toutefois jamais arriver à le guérir (selon le rapport 2004 d'Onusida, il y a en 2003 environ 580 000 personnes contaminées en Europe de l'ouest).
Contamination en Afrique (1999), pas de données pour les zones blanchesToutefois, dans les pays du tiers monde (surtout en Afrique sub-saharienne), les conditions économiques et le manque de campagnes de sensibilisation ont contribué à maintenir des taux d’infection élevés. Certains pays d’Afrique comptent actuellement jusqu’à 25 % de leur population active séropositive.
Si ces populations atteignaient effectivement le stade sida, elles deviendraient inaptes au travail et nécessiteraient des soins médicaux intensifs. De telles situations pourraient, à l’avenir, provoquer dans la région l’effondrement de certaines sociétés, la chute de gouvernements, augmentant d’autant plus la détresse de ces pays.
Pendant des années, nombre de ces gouvernements ont nié l’existence de ce problème, et commencent seulement à y rechercher des solutions. Le manque de soins médicaux adéquats, l’ignorance vis-à-vis de la maladie et de ses causes, ainsi que le manque de moyens financiers pour éduquer et soigner sont actuellement les principales causes de décès par le sida dans les pays du tiers monde.
A l'heure actuelle, par exemple, la mortalité globale en Afrique du Sud est de 500 000 personnes par an, pour une population de 47 millions [9], soit un taux de 11 pour mille (à comparer avec les 13 pour mille atteints en Hongrie et les 9 pour mille de la France).
Face à cette épidémie qui atteint de plus en plus de femmes et de jeunes, L’Onusida estime qu’il faudrait mobiliser 20 milliards de dollars
d’ici 2007 pour assurer la prévention et la prise en charge des malades dans les pays pauvres.
Le 1er décembre a été déclaré Journée mondiale contre le sida